Le Jardin Serre de la Madone s’étend sur un domaine vallonné de 7 hectares. Ancien domaine agricole provençal, il accueillait des plantations d’oliviers et d’agrumes sur un ensemble de restanques, terrasses soutenues par des murs en pierre sèche, identitaires de la région et permettant la mise en culture de terrains escarpés. Le jardin, classé Monument Historique depuis 1990, a été conçu par le paysagiste autodidacte Lawrence Johnston dès 1924 selon le principe de « chambres vertes », composant des ensembles thématiques successifs où chaque collection végétale reflète une famille botanique, une origine géographique ou un art des jardins spécifique. Aujourd’hui, le site cherche à renforcer son identité et à développer une gestion responsable de ses ressources naturelles, avec un plan de gestion sur cinq à dix ans accompagné par l’ASJEM.
Au fil du temps, le jardin a conservé sa structure générale tout en intégrant de nouvelles collections végétales, fragilisant certaines parties de son domaine. Ouvert au public, il offre un mariage singulier de végétation et d’ouvrages architecturaux, mais manque de vision touristique et pédagogique pour valoriser ses essences botaniques. La gestion de l’eau, essentielle à la survie des plantes et au maintien des restanques, constitue un enjeu majeur : excès ou insuffisance peuvent menacer l’intégrité du site. Les objectifs définis portent sur trois volets . Le paysager : renouvellements et introductions végétales, révision du réseau d’arrosage — l’architectural : restauration des restanques, fontaines, bassins, adaptation des allées, analyse du bâti — et l’accueil/pédagogie : animations, signalétique, redéfinition des usages et espaces.
La mise en œuvre du plan de gestion a permis d’identifier les interventions prioritaires. La première campagne a porté sur la sécurisation des points les plus sensibles : reprise des restanques supérieures fortement dégradées, installation de garde-corps, mise en sécurité du réservoir Maldini, clôtures anti-sangliers, remise en état du réseau électrique et de l’éclairage. Pour les terrasses supérieures, un système de murs à caissons en châtaignier issu de forêts locales a été choisi : léger, pérenne et peu impactant sur l’environnement, il permet de reconstituer les terrasses tout en stabilisant les sols. Ces travaux, pilotés par dd.a et l’ensemble des équipes spécialisées, constituent la première étape d’un programme pluridisciplinaire visant à restaurer et valoriser l’ensemble du jardin, tout en respectant son identité historique et ses usages contemporains.
Le Jardin Serre de la Madone s’étend sur un domaine vallonné de 7 hectares. Ancien domaine agricole provençal, il accueillait des plantations d’oliviers et d’agrumes sur un ensemble de restanques, terrasses soutenues par des murs en pierre sèche, identitaires de la région et permettant la mise en culture de terrains escarpés. Le jardin, classé Monument Historique depuis 1990, a été conçu par le paysagiste autodidacte Lawrence Johnston dès 1924 selon le principe de « chambres vertes », composant des ensembles thématiques successifs où chaque collection végétale reflète une famille botanique, une origine géographique ou un art des jardins spécifique. Aujourd’hui, le site cherche à renforcer son identité et à développer une gestion responsable de ses ressources naturelles, avec un plan de gestion sur cinq à dix ans accompagné par l’ASJEM.
Au fil du temps, le jardin a conservé sa structure générale tout en intégrant de nouvelles collections végétales, fragilisant certaines parties de son domaine. Ouvert au public, il offre un mariage singulier de végétation et d’ouvrages architecturaux, mais manque de vision touristique et pédagogique pour valoriser ses essences botaniques. La gestion de l’eau, essentielle à la survie des plantes et au maintien des restanques, constitue un enjeu majeur : excès ou insuffisance peuvent menacer l’intégrité du site. Les objectifs définis portent sur trois volets . Le paysager : renouvellements et introductions végétales, révision du réseau d’arrosage — l’architectural : restauration des restanques, fontaines, bassins, adaptation des allées, analyse du bâti — et l’accueil/pédagogie : animations, signalétique, redéfinition des usages et espaces.
La mise en œuvre du plan de gestion a permis d’identifier les interventions prioritaires. La première campagne a porté sur la sécurisation des points les plus sensibles : reprise des restanques supérieures fortement dégradées, installation de garde-corps, mise en sécurité du réservoir Maldini, clôtures anti-sangliers, remise en état du réseau électrique et de l’éclairage. Pour les terrasses supérieures, un système de murs à caissons en châtaignier issu de forêts locales a été choisi : léger, pérenne et peu impactant sur l’environnement, il permet de reconstituer les terrasses tout en stabilisant les sols. Ces travaux, pilotés par dd.a et l’ensemble des équipes spécialisées, constituent la première étape d’un programme pluridisciplinaire visant à restaurer et valoriser l’ensemble du jardin, tout en respectant son identité historique et ses usages contemporains.
ALEP, paysagistes
Francis Maire, arboriste
Eau et Perspectives, hydrogéologue
AIS, structure
AEGIS, géotechnicien