Claudia Devaux, Architecte du patrimoine, participera à une table ronde, intitulée « Enseigner la sauvegarde », au sujet de l’enseignement et de la pratique professionnelle. Celle-ci se tiendra dans le cadre de deux journées d’étude internationales consacrées à l’enseignement de la sauvegarde. Ces deux journées sont organisées par le Laboratoire des techniques et de la sauvegarde de l’architecture moderne (TSAM) de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
Construite en 1919 en ciment armé, la Péniche Louise-Catherine est d’abord un bateau de marchandises employé au transport du charbon de Rouen à Paris. Racheté en 1929 par l’Armée du Salut, le chaland est alors transformé pour devenir un asile pour les sans-abris. Cette transformation, véritable projet confié à Le Corbusier, assisté notamment par l’architecte japonais Kunio Maekawa, a notamment consisté en un réaménagement du bateau, une surélévation de la barge et en une couverture par un pont-promenade.
Renflouée en 2020, après deux ans passés immergée dans la Seine, la Louise-Catherine se trouve aujourd’hui à l’état d’épave malgré son classement Monument Historique par arrêté du 9 décembre 2008. Porté par son propriétaire, l’Architectural Design Association of Nippon, ce projet de restauration conduit par l’agence DDA et les ingénieurs SECCO (PCCI) et SAMMI (structure), constitue un véritable enjeu de sauvegarde du patrimoine moderne.
Créé à partir de 1924 par Lawrence Johnston (1871-1958), le jardin Serre de la Madone est un jardin en terrasses implanté à Menton. Là, il bénéficie d’un microclimat à tendance subtropicale qui a permis l’acclimatation de plantes rapportées du bout du monde. Témoignage majeur d’architecture paysagère de la Côte d’Azur, il a été labellisé « jardin remarquable » et classé au titre des Monuments Historiques en 1990.
Déjà intervenue sur le jardin en 2017, l’agence DDA Devaux & Devaux architectes est aujourd’hui chargée d’élaborer un plan de gestion. Celui-ci est destiné à accompagner le gestionnaire sur plusieurs années quant aux travaux à entreprendre. Pour ce faire, il s’appuiera sur un relevé de l’existant, une étude documentaire ainsi qu’un diagnostic technique et sanitaire.