Le bâti existant est une ressource pour l’architecture. Le studio vise à révéler les potentialités de ce qui est déjà là. Par la maîtrise et la recherche de méthodes et d’outils d’analyse et de conception, la capacité du patrimoine à se transformer peut être mise au jour. Entre restauration, création et transformation, l’heure est à la recherche de nouveaux modes d’intervention sobres, hybrides, pluridisciplinaires et contextualisés. Aujourd’hui, ce patrimoine qui nous parvient en plus grand nombre résulte de la modernité. Il n’est plus question de démolition. Il convient de faire avec ce corpus d’édifices, parfois délabrés, mal isolés et obsolètes aux plans programmatique et fonctionnel. Ce champ d’investigation s’étend de la restauration des bétons à l’adaptation de l’existant à de nouveaux usages, notamment par une réflexion sur la performance énergétique de ce bâti.
L’atelier se concentre sur la transformation du tremplin olympique de Saint-Nizier-du-Moucherotte, vestige emblématique des JO d’hiver de 1968 aujourd’hui abandonné. À la fois monument technique et figure poétique du paysage grenoblois, ce site interroge la notion de patrimoine : appartient-il à ceux qui l’ont construit, à ceux qui l’ont délaissé, ou à une génération qui cherche à se réapproprier ses montagnes ? À travers une étude patrimoniale complète — relevés, analyse historique, diagnostic et critique d’authenticité — les étudiants apprennent à comprendre ce qui subsiste, ce qui a disparu et ce qui peut être réactivé. L’objectif est de proposer une réhabilitation capable de redonner sens au lieu — centre sportif, culturel ou touristique — tout en assumant l’ambivalence du tremplin, œuvre d’ingénierie et « statue absurde » dominant la ville. L’atelier explore les différentes modalités d’intervention dans l’existant, inscrites dans un contexte paysager fort et dans les enjeux contemporains liés au territoire, à l’appropriation sociale et à la responsabilité environnementale, visant à redonner vie à un emblème déchu tout en révélant sa relation critique, presque mythique, à la ville et à la montagne.
Le bâti existant est une ressource pour l’architecture. Le studio vise à révéler les potentialités de ce qui est déjà là. Par la maîtrise et la recherche de méthodes et d’outils d’analyse et de conception, la capacité du patrimoine à se transformer peut être mise au jour. Entre restauration, création et transformation, l’heure est à la recherche de nouveaux modes d’intervention sobres, hybrides, pluridisciplinaires et contextualisés. Aujourd’hui, ce patrimoine qui nous parvient en plus grand nombre résulte de la modernité. Il n’est plus question de démolition. Il convient de faire avec ce corpus d’édifices, parfois délabrés, mal isolés et obsolètes aux plans programmatique et fonctionnel. Ce champ d’investigation s’étend de la restauration des bétons à l’adaptation de l’existant à de nouveaux usages, notamment par une réflexion sur la performance énergétique de ce bâti.
L’atelier se concentre sur la transformation du tremplin olympique de Saint-Nizier-du-Moucherotte, vestige emblématique des JO d’hiver de 1968 aujourd’hui abandonné. À la fois monument technique et figure poétique du paysage grenoblois, ce site interroge la notion de patrimoine : appartient-il à ceux qui l’ont construit, à ceux qui l’ont délaissé, ou à une génération qui cherche à se réapproprier ses montagnes ? À travers une étude patrimoniale complète — relevés, analyse historique, diagnostic et critique d’authenticité — les étudiants apprennent à comprendre ce qui subsiste, ce qui a disparu et ce qui peut être réactivé. L’objectif est de proposer une réhabilitation capable de redonner sens au lieu — centre sportif, culturel ou touristique — tout en assumant l’ambivalence du tremplin, œuvre d’ingénierie et « statue absurde » dominant la ville. L’atelier explore les différentes modalités d’intervention dans l’existant, inscrites dans un contexte paysager fort et dans les enjeux contemporains liés au territoire, à l’appropriation sociale et à la responsabilité environnementale, visant à redonner vie à un emblème déchu tout en révélant sa relation critique, presque mythique, à la ville et à la montagne.
Martin Lichtig