Notre démarche s’inscrit dans la continuité des méthodologies élaborées pour les monuments historiques, mais s’élargit au patrimoine ordinaire, qui constitue l’immense majorité de notre parc bâti et le cadre quotidien de vie de la population. Les bâtiments ordinaires ne sont pas seulement des assemblages de matériaux : ce sont des lieux de mémoire collective, de sociabilité et d’habitude. Ils accueillent les vies quotidiennes, les usages modestes, les histoires invisibles. Les détruire sans réflexion, c’est aussi effacer les liens sociaux et culturels qui s’y sont tissés au fil du temps.
Dans un contexte de raréfaction des ressources, de crise climatique et de nécessité de réduire les émissions carbones, ces constructions représentent un capital matériel et énergétique considérable. Mais elles sont également un capital social, une trame d’habitabilité qui structure les pratiques et les relations humaines. Chaque bâtiment concentre une quantité d’énergie grise — extraite, transformée, transportée et mise en œuvre — mais aussi une énergie immatérielle faite d’usages, de souvenirs et de liens. Cette approche rejoint notre conviction : préserver l’existant, c’est protéger à la fois une ressource écologique et un cadre de vie partagé.
Préserver le bâti, prestigieux ou modeste, repose ainsi sur un triple argument :
— patrimonial, lorsqu’il porte une valeur historique, architecturale ou culturelle.
— écologique et énergétique, en tant que réserve de matériaux et d’énergie qu’il serait absurde de gaspiller.
— social, en tant que support des usages, des relations et du vivre-ensemble.
Cette approche s’illustre à travers les projets de réhabilitation de la chaufferie des Tarterêts pour le dialogue compétitif de Quartier de Demain, ou encore la réhabilitation du téléphérique du Salève. Pour chacun, nous avons cherché à élaborer une méthode de restauration visant à amplifier l’habitabilité des lieux.
Écrit dans le cadre du dialogue compétitif pour les Quartiers de Demain, le manifeste « De la réparation à l’habitabilité : méthode d’intervention sur le patrimoine bâti et paysager des QPV», restitue notre approche.
Notre démarche s’inscrit dans la continuité des méthodologies élaborées pour les monuments historiques, mais s’élargit au patrimoine ordinaire, qui constitue l’immense majorité de notre parc bâti et le cadre quotidien de vie de la population. Les bâtiments ordinaires ne sont pas seulement des assemblages de matériaux : ce sont des lieux de mémoire collective, de sociabilité et d’habitude. Ils accueillent les vies quotidiennes, les usages modestes, les histoires invisibles. Les détruire sans réflexion, c’est aussi effacer les liens sociaux et culturels qui s’y sont tissés au fil du temps.
Dans un contexte de raréfaction des ressources, de crise climatique et de nécessité de réduire les émissions carbones, ces constructions représentent un capital matériel et énergétique considérable. Mais elles sont également un capital social, une trame d’habitabilité qui structure les pratiques et les relations humaines. Chaque bâtiment concentre une quantité d’énergie grise — extraite, transformée, transportée et mise en œuvre — mais aussi une énergie immatérielle faite d’usages, de souvenirs et de liens. Cette approche rejoint notre conviction : préserver l’existant, c’est protéger à la fois une ressource écologique et un cadre de vie partagé.
Préserver le bâti, prestigieux ou modeste, repose ainsi sur un triple argument :
— patrimonial, lorsqu’il porte une valeur historique, architecturale ou culturelle.
— écologique et énergétique, en tant que réserve de matériaux et d’énergie qu’il serait absurde de gaspiller.
— social, en tant que support des usages, des relations et du vivre-ensemble.
Cette approche s’illustre à travers les projets de réhabilitation de la chaufferie des Tarterêts pour le dialogue compétitif de Quartier de Demain, ou encore la réhabilitation du téléphérique du Salève. Pour chacun, nous avons cherché à élaborer une méthode de restauration visant à amplifier l’habitabilité des lieux.
Écrit dans le cadre du dialogue compétitif pour les Quartiers de Demain, le manifeste « De la réparation à l’habitabilité : méthode d’intervention sur le patrimoine bâti et paysager des QPV», restitue notre approche.
