Lancé par le ministère de la Culture et de la Communication en 1999, le label « Patrimoine du XXe siècle » identifie les constructions et ensembles urbains protégés ou espaces protégés dont l’intérêt architectural et urbain justifie de les transmettre aux générations futures comme des éléments à part entière du patrimoine du XXe siècle. En 2016, ce label a été remplacé par le label ACR « Architecture Contemporaine Remarquable », dont l’objectif est d’élargir et d’actualiser la reconnaissance des bâtiments architecturaux remarquables construits depuis 1900.
L’intervention sur les bâtiments du XXᵉ siècle — qu’ils soient labellisés, protégés au titre des monuments historiques, ou simplement patrimoine ordinaire — occupe une place centrale dans le travail de dd.a. L’agence développe une vision exigeante du patrimoine du XXᵉ siècle : un héritage vivant, à préserver, à comprendre et à réactiver avec justesse. Elle aborde cette période comme un territoire d’expérimentations techniques, sociales et esthétiques dont la transmission exige à la fois rigueur historique et intelligence constructive. Intervenir sur l’architecture moderne ne consiste jamais à la figer, mais à en comprendre les fondements — matériaux originels, dispositifs structurels, ambitions culturelles — afin de la réhabiliter sans l’altérer. Cette approche repose sur trois principes : la préservation de l’authenticité, la réversibilité des interventions et l’adaptation aux usages contemporains. Le bâti existant devient une ressource durable : prolonger sa vie plutôt que de le remplacer, redonner sens aux gestes architecturaux du XXᵉ siècle en les réinscrivant dans notre présent.
Cette philosophie s’incarne dans plusieurs projets emblématiques. La restauration de la Villa E-1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici, chef-d’œuvre moderniste de la fin des années 1920, illustre la capacité de dd.a à conjuguer respect minutieux de la matière et restitution fidèle de l’esprit originel. dd.a y a mené un travail complet, des éléments architecturaux jusqu’au mobilier, pour redonner au lieu sa cohérence d’origine. La réhabilitation en 2024, du Téléphérique du Salève, construit en 1932, témoigne quant à elle d’une intervention fine sur une architecture technique : matériaux, volumes et relation au paysage ont été préservés tout en adaptant l’infrastructure aux normes actuelle, une intervention saluée par le Prix de l’Équerre d’argent. L’agence s’est également engagée sur les Maisons Jaoul de Le Corbusier, dont elle a étudié et restauré les éléments caractéristiques, notamment le béton brut et les structures voûtées, permettant de conserver l’intégrité de ces icônes de l’habitat moderniste. D’autres projets confirment cette ligne : interventions sur des ensembles modernistes en France, restaurations d’architectures des Trente Glorieuses ou réhabilitations de bâtiments industrielles du siècle dernier. Chaque fois, DDA cherche non pas à réinterpréter la modernité, mais à la transmettre.
Lancé par le ministère de la Culture et de la Communication en 1999, le label « Patrimoine du XXe siècle » identifie les constructions et ensembles urbains protégés ou espaces protégés dont l’intérêt architectural et urbain justifie de les transmettre aux générations futures comme des éléments à part entière du patrimoine du XXe siècle. En 2016, ce label a été remplacé par le label ACR « Architecture Contemporaine Remarquable », dont l’objectif est d’élargir et d’actualiser la reconnaissance des bâtiments architecturaux remarquables construits depuis 1900.
L’intervention sur les bâtiments du XXᵉ siècle — qu’ils soient labellisés, protégés au titre des monuments historiques, ou simplement patrimoine ordinaire — occupe une place centrale dans le travail de dd.a. L’agence développe une vision exigeante du patrimoine du XXᵉ siècle : un héritage vivant, à préserver, à comprendre et à réactiver avec justesse. Elle aborde cette période comme un territoire d’expérimentations techniques, sociales et esthétiques dont la transmission exige à la fois rigueur historique et intelligence constructive. Intervenir sur l’architecture moderne ne consiste jamais à la figer, mais à en comprendre les fondements — matériaux originels, dispositifs structurels, ambitions culturelles — afin de la réhabiliter sans l’altérer. Cette approche repose sur trois principes : la préservation de l’authenticité, la réversibilité des interventions et l’adaptation aux usages contemporains. Le bâti existant devient une ressource durable : prolonger sa vie plutôt que de le remplacer, redonner sens aux gestes architecturaux du XXᵉ siècle en les réinscrivant dans notre présent.
Cette philosophie s’incarne dans plusieurs projets emblématiques. La restauration de la Villa E-1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici, chef-d’œuvre moderniste de la fin des années 1920, illustre la capacité de dd.a à conjuguer respect minutieux de la matière et restitution fidèle de l’esprit originel. dd.a y a mené un travail complet, des éléments architecturaux jusqu’au mobilier, pour redonner au lieu sa cohérence d’origine. La réhabilitation en 2024, du Téléphérique du Salève, construit en 1932, témoigne quant à elle d’une intervention fine sur une architecture technique : matériaux, volumes et relation au paysage ont été préservés tout en adaptant l’infrastructure aux normes actuelle, une intervention saluée par le Prix de l’Équerre d’argent. L’agence s’est également engagée sur les Maisons Jaoul de Le Corbusier, dont elle a étudié et restauré les éléments caractéristiques, notamment le béton brut et les structures voûtées, permettant de conserver l’intégrité de ces icônes de l’habitat moderniste. D’autres projets confirment cette ligne : interventions sur des ensembles modernistes en France, restaurations d’architectures des Trente Glorieuses ou réhabilitations de bâtiments industrielles du siècle dernier. Chaque fois, DDA cherche non pas à réinterpréter la modernité, mais à la transmettre.