Le Domaine de Chaumont s’inscrit dans un héritage construit entre le XVIIᵉ siècle et la fin du XIXᵉ, période durant laquelle le château s’ouvre sur la Loire et se dote d’un parc de 35 hectares, d’écuries et d’une ferme. Depuis 1992, il accueille le Conservatoire international des parcs et jardins et du paysage ainsi que le Festival international des jardins, où sont présentés chaque année vingt-quatre aménagements paysagers conceptuels. Devenu Centre d’Art et de Nature en 2007 et classé Natura 2000, le domaine se trouve aujourd’hui confronté à des enjeux liés à sa triple identité — artistique, jardinistique et patrimoniale — notamment la gestion d’un tourisme croissant, l’adaptation aux exigences environnementales et la mise en place d’une gestion raisonnée de l’eau.
La mission engagée sur le site porte à la fois sur la restauration du bâti inscrit aux Monuments historiques et sur l’ensemble des paysages du domaine. Les interventions s’attachent en particulier à la question de l’eau, en examinant les écosystèmes existants et les liens entre végétation et ressources hydriques, dans un contexte où la nappe phréatique devient insuffisante pour l’entretien du parc. Ce travail inclut l’exploration de dispositifs de collecte et de stockage des eaux s’écoulant vers la Loire, la création d’un circuit d’irrigation et l’adaptation progressive d’un patrimoine végétal historique – notamment des arbres centenaires et des essences liées aux milieux humides – vers des espèces capables de résister à une pluviométrie plus faible, dans l’objectif de réduire l’arrosage à quatre hectares.
L’ensemble du projet est structuré par un accord-cadre permettant d’organiser les interventions par étapes. Les premières portent sur l’accessibilité et le confort des habitants du village, avec la réfection du parking existant et la création d’un second stationnement dans le bourg, conçus pour préserver la flore et favoriser les mobilités douces. Les phases suivantes concernent le bâti — restauration du château et de son second étage, mise en sécurité incendie, valorisation de la cour d’Honneur, travaux sur les écuries, la ferme, les fermes attenantes, amélioration de l’accessibilité et aménagement de l’entrée sud. Parallèlement, plusieurs chantiers sont engagés sur les paysages : restauration du parc historique, du jardin du festival selon son projet d’origine, poursuite des aménagements du pré du Goualoup, confortation du coteau, gestion des ruissellements et aménagement du vallon, inscrivant l’ensemble dans une réflexion plus large sur le rapport intime entre l’architecture et son environnement.
Le Domaine de Chaumont s’inscrit dans un héritage construit entre le XVIIᵉ siècle et la fin du XIXᵉ, période durant laquelle le château s’ouvre sur la Loire et se dote d’un parc de 35 hectares, d’écuries et d’une ferme. Depuis 1992, il accueille le Conservatoire international des parcs et jardins et du paysage ainsi que le Festival international des jardins, où sont présentés chaque année vingt-quatre aménagements paysagers conceptuels. Devenu Centre d’Art et de Nature en 2007 et classé Natura 2000, le domaine se trouve aujourd’hui confronté à des enjeux liés à sa triple identité — artistique, jardinistique et patrimoniale — notamment la gestion d’un tourisme croissant, l’adaptation aux exigences environnementales et la mise en place d’une gestion raisonnée de l’eau.
La mission engagée sur le site porte à la fois sur la restauration du bâti inscrit aux Monuments historiques et sur l’ensemble des paysages du domaine. Les interventions s’attachent en particulier à la question de l’eau, en examinant les écosystèmes existants et les liens entre végétation et ressources hydriques, dans un contexte où la nappe phréatique devient insuffisante pour l’entretien du parc. Ce travail inclut l’exploration de dispositifs de collecte et de stockage des eaux s’écoulant vers la Loire, la création d’un circuit d’irrigation et l’adaptation progressive d’un patrimoine végétal historique – notamment des arbres centenaires et des essences liées aux milieux humides – vers des espèces capables de résister à une pluviométrie plus faible, dans l’objectif de réduire l’arrosage à quatre hectares.
L’ensemble du projet est structuré par un accord-cadre permettant d’organiser les interventions par étapes. Les premières portent sur l’accessibilité et le confort des habitants du village, avec la réfection du parking existant et la création d’un second stationnement dans le bourg, conçus pour préserver la flore et favoriser les mobilités douces. Les phases suivantes concernent le bâti — restauration du château et de son second étage, mise en sécurité incendie, valorisation de la cour d’Honneur, travaux sur les écuries, la ferme, les fermes attenantes, amélioration de l’accessibilité et aménagement de l’entrée sud. Parallèlement, plusieurs chantiers sont engagés sur les paysages : restauration du parc historique, du jardin du festival selon son projet d’origine, poursuite des aménagements du pré du Goualoup, confortation du coteau, gestion des ruissellements et aménagement du vallon, inscrivant l’ensemble dans une réflexion plus large sur le rapport intime entre l’architecture et son environnement.
Carpe Hortem, paysagiste
Coefficient, économiste