Le centre culturel de Bastia s’inscrit dans le cadre du programme ANRU de rénovation des quartiers sud, composés majoritairement de grands ensembles construits dans les années 1960. Conçu comme un équipement ouvert à tous, il vise à fédérer les habitants et à créer des interactions sociales et culturelles, au-delà du quartier. Le site est traité comme un parc accessible : les clôtures ont été supprimées, les pins et les eucalyptus conservés et renforcés, et des parcours et assises sont aménagés pour que l’ombre et la fraîcheur des arbres soient intégrées aux usages quotidiens, offrant des points de repos ou de rencontre tout au long de la déambulation.
Le projet répond à un cahier des charges exigeant, qui demandait des espaces contrastés et innovants. La salle de spectacle, ancrée dans un socle de béton brut couleur terre, organise les usages autour d’un volume dense et introspectif. L’acoustique modulable permet d’accueillir aussi bien des concerts que des pièces de théâtre, et des espaces annexes — loges, studios, locaux techniques et foyer — sont regroupés autour du plateau pour une efficacité maximale.
À l’étage, la médiathèque émerge au-dessus de la canopée, offrant des espaces lumineux où la lecture et la contemplation sont rythmées par la lumière naturelle filtrée par les arbres. Les coursives prolongent les espaces intérieurs vers l’extérieur, cadrent des vues sur la ville et la mer et créent des séquences d’ombre et de lumière qui accompagnent le visiteur dans sa circulation.
Entre ces deux volumes, l’accueil principal établit une transition fluide avec le parvis et l’espace public, un lieu de convivialité, où l’on peut se rencontrer, prendre un café ou lire, et où les usages se prolongent du quotidien vers les spectacles. La conception intègre également des objectifs environnementaux ambitieux, visant un niveau Bâtiment Basse Consommation avec une réduction de 20 % des consommations réglementaires. Par son organisation et ses choix spatiaux, le projet traduit une réflexion sur la manière dont un bâtiment public peut s’ouvrir sur son environnement, valoriser le patrimoine végétal et répondre aux usages culturels d’une ville contemporaine.
Le centre culturel de Bastia s’inscrit dans le cadre du programme ANRU de rénovation des quartiers sud, composés majoritairement de grands ensembles construits dans les années 1960. Conçu comme un équipement ouvert à tous, il vise à fédérer les habitants et à créer des interactions sociales et culturelles, au-delà du quartier. Le site est traité comme un parc accessible : les clôtures ont été supprimées, les pins et les eucalyptus conservés et renforcés, et des parcours et assises sont aménagés pour que l’ombre et la fraîcheur des arbres soient intégrées aux usages quotidiens, offrant des points de repos ou de rencontre tout au long de la déambulation.
Le projet répond à un cahier des charges exigeant, qui demandait des espaces contrastés et innovants. La salle de spectacle, ancrée dans un socle de béton brut couleur terre, organise les usages autour d’un volume dense et introspectif. L’acoustique modulable permet d’accueillir aussi bien des concerts que des pièces de théâtre, et des espaces annexes — loges, studios, locaux techniques et foyer — sont regroupés autour du plateau pour une efficacité maximale.
À l’étage, la médiathèque émerge au-dessus de la canopée, offrant des espaces lumineux où la lecture et la contemplation sont rythmées par la lumière naturelle filtrée par les arbres. Les coursives prolongent les espaces intérieurs vers l’extérieur, cadrent des vues sur la ville et la mer et créent des séquences d’ombre et de lumière qui accompagnent le visiteur dans sa circulation.
Entre ces deux volumes, l’accueil principal établit une transition fluide avec le parvis et l’espace public, un lieu de convivialité, où l’on peut se rencontrer, prendre un café ou lire, et où les usages se prolongent du quotidien vers les spectacles. La conception intègre également des objectifs environnementaux ambitieux, visant un niveau Bâtiment Basse Consommation avec une réduction de 20 % des consommations réglementaires. Par son organisation et ses choix spatiaux, le projet traduit une réflexion sur la manière dont un bâtiment public peut s’ouvrir sur son environnement, valoriser le patrimoine végétal et répondre aux usages culturels d’une ville contemporaine.
Atel’architecture, Pierre-Jean Monti, architecte associé
Ducks scéno, scénographe
Studio DAP, acousticien
Choulet + SMI, fluides
ISB, structure
Blasini, VRD
BMF, économiste
Hervé de Chastenet, paysagiste
Batiss, sécurité incendie
Kanju scenographie
