Depuis septembre 2022, vingt-cinq workshops hebdomadaires et deux séminaires d’agence ont permis, en neuf mois, de poser les contours de la démarche de dd.a pour demain, nourris par des projets passés et en cours, des interventions extérieures, des lectures, des exposés, des expositions, des conférences et des débats. À chaque projet, la question du rôle de l’architecte se pose avec acuité, particulièrement dans un contexte déjà bâti, où un déjà-là culturel s’impose souvent sur un antérieur naturel. Notre pratique se concentre principalement sur la restauration, la réhabilitation et la création dans l’existant. Dans ces contextes, les bâtiments sont presque systématiquement en situation de crise : usages, formes, matières sont à réévaluer.
En parallèle, l’anthropocène fragilise le bâti : le réchauffement climatique, le manque d’eau et la crise de la biodiversité mettent à l’épreuve les constructions d’hier. L’objectif de notre action consiste à améliorer l’habitabilité et la résilience des lieux, sans participer à leur dégradation, en appliquant un principe simple : penser global, agir local. Cette approche implique de limiter au maximum démolitions et constructions, et de développer des outils d’analyse et de valorisation de l’existant. Ces méthodes, héritées de nos interventions sur des bâtiments à forte valeur patrimoniale, ne se limitent pas à la sauvegarde des matières, mais incluent également le réemploi des matériaux, l’accueil du vivant, la maintenance et l’adaptation des usages.
L’analyse de l’existant devient un processus transversal, mobilisant des expertises multiples, allant au-delà du patrimoine culturel pour inclure les dimensions naturelles et écologiques d’un site. Elle vise à faire émerger l’histoire culturelle et naturelle de chaque lieu d’intervention, en considérant l’existant comme une véritable ressource pour le projet, et à intégrer ces connaissances dans les décisions de la maîtrise d’ouvrage. Agir plus en amont et élargir l’échelle des interventions constitue un axe central de la démarche de dd.a, afin que nos préoccupations et engagements sur l’existant soient pris en compte dès la formalisation des programmes.
Il s’agit également de repenser les terrains d’expérimentation, qu’il s’agisse de friches, de quartiers, de villes ou de bio-régions. La réflexion sur l’habitabilité, la capacité d’accueil du vivant et la qualité des espaces publics doit être conduite collectivement. La pratique de l’agence repose sur une communauté de valeurs — limiter démolitions et constructions, accueillir le vivant, gérer les ressources de manière raisonnée — tout en tirant parti de la diversité des profils et des expertises, pour améliorer concrètement les conditions d’habitat et la qualité de vie des espaces dans lesquels nous intervenons.
Depuis septembre 2022, vingt-cinq workshops hebdomadaires et deux séminaires d’agence ont permis, en neuf mois, de poser les contours de la démarche de dd.a pour demain, nourris par des projets passés et en cours, des interventions extérieures, des lectures, des exposés, des expositions, des conférences et des débats. À chaque projet, la question du rôle de l’architecte se pose avec acuité, particulièrement dans un contexte déjà bâti, où un déjà-là culturel s’impose souvent sur un antérieur naturel. Notre pratique se concentre principalement sur la restauration, la réhabilitation et la création dans l’existant. Dans ces contextes, les bâtiments sont presque systématiquement en situation de crise : usages, formes, matières sont à réévaluer.
En parallèle, l’anthropocène fragilise le bâti : le réchauffement climatique, le manque d’eau et la crise de la biodiversité mettent à l’épreuve les constructions d’hier. L’objectif de notre action consiste à améliorer l’habitabilité et la résilience des lieux, sans participer à leur dégradation, en appliquant un principe simple : penser global, agir local. Cette approche implique de limiter au maximum démolitions et constructions, et de développer des outils d’analyse et de valorisation de l’existant. Ces méthodes, héritées de nos interventions sur des bâtiments à forte valeur patrimoniale, ne se limitent pas à la sauvegarde des matières, mais incluent également le réemploi des matériaux, l’accueil du vivant, la maintenance et l’adaptation des usages.
L’analyse de l’existant devient un processus transversal, mobilisant des expertises multiples, allant au-delà du patrimoine culturel pour inclure les dimensions naturelles et écologiques d’un site. Elle vise à faire émerger l’histoire culturelle et naturelle de chaque lieu d’intervention, en considérant l’existant comme une véritable ressource pour le projet, et à intégrer ces connaissances dans les décisions de la maîtrise d’ouvrage. Agir plus en amont et élargir l’échelle des interventions constitue un axe central de la démarche de dd.a, afin que nos préoccupations et engagements sur l’existant soient pris en compte dès la formalisation des programmes.
Il s’agit également de repenser les terrains d’expérimentation, qu’il s’agisse de friches, de quartiers, de villes ou de bio-régions. La réflexion sur l’habitabilité, la capacité d’accueil du vivant et la qualité des espaces publics doit être conduite collectivement. La pratique de l’agence repose sur une communauté de valeurs — limiter démolitions et constructions, accueillir le vivant, gérer les ressources de manière raisonnée — tout en tirant parti de la diversité des profils et des expertises, pour améliorer concrètement les conditions d’habitat et la qualité de vie des espaces dans lesquels nous intervenons.