À l’occasion du séminaire annuel de l’agence, l’équipe s’est rendue à la Biennale de Venise en octobre 2025, un temps d’échanges entre les collaborateurs autour des réflexions portées par la biennale placée cette année sous la direction de l’architecte et ingénieur Carlo Ratti, sur le thème Intelligens: naturel. artificiel. collectif.
« L’architecture a toujours été une réponse à un climat hostile. Depuis les premières “huttes primitives”, la création humaine n’a pas seulement été guidée par le besoin d’abri et de survie, mais aussi portée par l’optimisme. Nos constructions ont toujours cherché à combler l’écart entre un environnement rude, les espaces sûrs et habitables dont nous avons besoin, et la vie que nous souhaitons mener. Aujourd’hui, alors que le climat se fait moins clément, cette dynamique atteint un nouveau seuil. Au cours des deux dernières années, le changement climatique s’est accéléré d’une manière qui dépasse même les meilleurs modèles scientifiques. L’année 2024 a marqué un sombre jalon : la Terre a enregistré ses températures les plus élevées jamais constatées, dépassant la limite de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris. Et dans les incendies de Los Angeles, les inondations de Valence et de Sherpur, les sécheresses en Sicile, nous avons vu les éléments s’abattre sur nous avec une férocité inédite. Lorsque les connaissances et les systèmes qui guidaient jusque-là notre compréhension commencent à faillir, de nouvelles manières de penser deviennent nécessaires. Depuis des décennies, depuis que nous avons commencé à compter le carbone, la réponse de l’architecture à la crise climatique s’est concentrée sur la mitigation — la réduction de notre impact sur le climat. Cette approche ne suffit plus. L’architecture doit s’éloigner de la seule logique de mitigation, renouer avec son histoire longue d’adaptation et repenser notre manière de concevoir dans un monde transformé. » Issu de l’exposition internationale du conservateur.
À l’occasion du séminaire annuel de l’agence, l’équipe s’est rendue à la Biennale de Venise en octobre 2025, un temps d’échanges entre les collaborateurs autour des réflexions portées par la biennale placée cette année sous la direction de l’architecte et ingénieur Carlo Ratti, sur le thème Intelligens: naturel. artificiel. collectif.
« L’architecture a toujours été une réponse à un climat hostile. Depuis les premières “huttes primitives”, la création humaine n’a pas seulement été guidée par le besoin d’abri et de survie, mais aussi portée par l’optimisme. Nos constructions ont toujours cherché à combler l’écart entre un environnement rude, les espaces sûrs et habitables dont nous avons besoin, et la vie que nous souhaitons mener. Aujourd’hui, alors que le climat se fait moins clément, cette dynamique atteint un nouveau seuil. Au cours des deux dernières années, le changement climatique s’est accéléré d’une manière qui dépasse même les meilleurs modèles scientifiques. L’année 2024 a marqué un sombre jalon : la Terre a enregistré ses températures les plus élevées jamais constatées, dépassant la limite de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris. Et dans les incendies de Los Angeles, les inondations de Valence et de Sherpur, les sécheresses en Sicile, nous avons vu les éléments s’abattre sur nous avec une férocité inédite. Lorsque les connaissances et les systèmes qui guidaient jusque-là notre compréhension commencent à faillir, de nouvelles manières de penser deviennent nécessaires. Depuis des décennies, depuis que nous avons commencé à compter le carbone, la réponse de l’architecture à la crise climatique s’est concentrée sur la mitigation — la réduction de notre impact sur le climat. Cette approche ne suffit plus. L’architecture doit s’éloigner de la seule logique de mitigation, renouer avec son histoire longue d’adaptation et repenser notre manière de concevoir dans un monde transformé. » Issu de l’exposition internationale du conservateur.
