DD.A assure pour le Conservatoire du Littoral et l’association Cap Moderne la maîtrise d’œuvre des travaux de restauration de Cap Moderne, site emblématique comprenant la villa E-1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici, les bâtiments de Le Corbusier (cabanon, atelier et unités de camping) et le bar-restaurant de Thomas Rebutato. Construite entre 1926 et 1929, la villa E-1027 représente l’un des exemples majeurs de l’architecture du mouvement moderne. Son implantation en bord de mer Méditerranée, l’originalité de sa conception, la richesse et la cohérence de ses intérieurs, ainsi que la complexité de ses matériaux et détails architecturaux, en font un monument nécessitant une approche particulièrement rigoureuse, documentée et coordonnée pour garantir sa préservation et permettre son ouverture définitive au public.
Un plan de restauration à long terme a été établi autour de cinq sujets principaux : l’analyse des bétons armés et de la dégradation structurelle due à l’environnement maritime, l’étude des peintures d’origine et de l’impact du sel et de l’ensoleillement, le contrôle climatique d’une construction non hermétique, l’analyse technique et historique du mobilier fixe et mobile, ainsi que la mise en place d’une base de données documentaire pour centraliser les recherches. Ces investigations visent à garantir l’authenticité des structures existantes, à éviter toute perte supplémentaire de matière originale et à restituer avec fidélité les éléments disparus ou fortement détériorés, en s’appuyant notamment sur les sources d’Eileen Gray et Jean Badovici, comme la publication de la villa dans Architecture Vivante en 1929.
Depuis 2015, les travaux ont été réalisés par phases selon l’urgence des interventions. La première campagne (hiver 2014 / printemps 2015) a concerné la restauration du solarium, alors en ruine, afin de préserver l’authenticité de l’ouvrage. La deuxième phase (hiver 2015 / printemps 2016) a porté sur l’assainissement global du site et la restauration expérimentale de la salle de bain, en collaboration avec l’expert Arthur Rüegg. Depuis 2016, les travaux se sont poursuivis avec Renaud Barrès et Burkhardt Rukschcio, architectes, sous le suivi de la DRAC et d’un comité scientifique international désigné par Cap Moderne, jusqu’à leur achèvement en juillet 2021. L’ensemble des interventions a respecté les principes de conservation et de restitution à l’identique, garantissant la pérennité et l’authenticité de ce patrimoine unique.
DD.A assure pour le Conservatoire du Littoral et l’association Cap Moderne la maîtrise d’œuvre des travaux de restauration de Cap Moderne, site emblématique comprenant la villa E-1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici, les bâtiments de Le Corbusier (cabanon, atelier et unités de camping) et le bar-restaurant de Thomas Rebutato. Construite entre 1926 et 1929, la villa E-1027 représente l’un des exemples majeurs de l’architecture du mouvement moderne. Son implantation en bord de mer Méditerranée, l’originalité de sa conception, la richesse et la cohérence de ses intérieurs, ainsi que la complexité de ses matériaux et détails architecturaux, en font un monument nécessitant une approche particulièrement rigoureuse, documentée et coordonnée pour garantir sa préservation et permettre son ouverture définitive au public.
Un plan de restauration à long terme a été établi autour de cinq sujets principaux : l’analyse des bétons armés et de la dégradation structurelle due à l’environnement maritime, l’étude des peintures d’origine et de l’impact du sel et de l’ensoleillement, le contrôle climatique d’une construction non hermétique, l’analyse technique et historique du mobilier fixe et mobile, ainsi que la mise en place d’une base de données documentaire pour centraliser les recherches. Ces investigations visent à garantir l’authenticité des structures existantes, à éviter toute perte supplémentaire de matière originale et à restituer avec fidélité les éléments disparus ou fortement détériorés, en s’appuyant notamment sur les sources d’Eileen Gray et Jean Badovici, comme la publication de la villa dans Architecture Vivante en 1929.
Depuis 2015, les travaux ont été réalisés par phases selon l’urgence des interventions. La première campagne (hiver 2014 / printemps 2015) a concerné la restauration du solarium, alors en ruine, afin de préserver l’authenticité de l’ouvrage. La deuxième phase (hiver 2015 / printemps 2016) a porté sur l’assainissement global du site et la restauration expérimentale de la salle de bain, en collaboration avec l’expert Arthur Rüegg. Depuis 2016, les travaux se sont poursuivis avec Renaud Barrès et Burkhardt Rukschcio, architectes, sous le suivi de la DRAC et d’un comité scientifique international désigné par Cap Moderne, jusqu’à leur achèvement en juillet 2021. L’ensemble des interventions a respecté les principes de conservation et de restitution à l’identique, garantissant la pérennité et l’authenticité de ce patrimoine unique.
Cabanon inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Renaud Barrès, architecte et historien
Arthur Rüegg, architecte
Burkhardt Rukschcio, architecte
A Chaux et Sable, structure
SM BTP, assainissement
Marie-Odile Hubert, restauration des peintures
Association Cap Moderne