Les Maisons Jaoul, construites entre 1953 et 1955 à Neuilly-sur-Seine, comptent parmi les réalisations emblématiques de l’après-guerre de Le Corbusier. Commandées par André Jaoul et destinées à deux familles, elles prennent la forme de deux volumes distincts — la maison A en front de rue et la maison B en retrait — implantés sur une même parcelle. Habitées jusqu’en 1987 puis transmises à de nouveaux propriétaires, elles ont fait l’objet d’une restauration en 1991 par Jacques Michel, ancien collaborateur de l’architecte. Aujourd’hui inscrites au titre des Monuments Historiques, elles demeurent remarquablement proches de leur état d’origine.
Les Maisons Jaoul se distinguent par l’association du béton brut et de la brique, un parti structurel inédit dans l’œuvre de Le Corbusier à cette époque. Les intérieurs, organisés sur trois niveaux, reposent sur une trame issue du Modulor, avec des travées de 2,66 m et 3,66 m qui ordonnent l’ensemble. Les deux maisons sont reliées par un sous-sol commun comprenant garage et espaces techniques. Les couvertures utilisent des voûtes « catalanes » en tuiles plates, complétées par des toitures végétalisées, conférant à l’ensemble une géométrie singulière et une matérialité puissante.
Une nouvelle campagne de restauration est engagée pour répondre aux altérations apparues avec le temps : dégradations des bétons, altérations ponctuelles des pans de verre exposés aux intempéries, vieillissement des étanchéités entraînant des infiltrations. Une étude préalable a permis de préciser l’état d’origine, de diagnostiquer les pathologies et de définir les interventions adaptées. Le projet vise la conservation maximale des matériaux existants, la restitution fidèle lorsque nécessaire, et une approche respectueuse des choix constructifs et esthétiques définis par l’architecte, afin de garantir la pérennité et la lisibilité de ces deux œuvres majeures du patrimoine moderne.
Les Maisons Jaoul, construites entre 1953 et 1955 à Neuilly-sur-Seine, comptent parmi les réalisations emblématiques de l’après-guerre de Le Corbusier. Commandées par André Jaoul et destinées à deux familles, elles prennent la forme de deux volumes distincts — la maison A en front de rue et la maison B en retrait — implantés sur une même parcelle. Habitées jusqu’en 1987 puis transmises à de nouveaux propriétaires, elles ont fait l’objet d’une restauration en 1991 par Jacques Michel, ancien collaborateur de l’architecte. Aujourd’hui inscrites au titre des Monuments Historiques, elles demeurent remarquablement proches de leur état d’origine.
Les Maisons Jaoul se distinguent par l’association du béton brut et de la brique, un parti structurel inédit dans l’œuvre de Le Corbusier à cette époque. Les intérieurs, organisés sur trois niveaux, reposent sur une trame issue du Modulor, avec des travées de 2,66 m et 3,66 m qui ordonnent l’ensemble. Les deux maisons sont reliées par un sous-sol commun comprenant garage et espaces techniques. Les couvertures utilisent des voûtes « catalanes » en tuiles plates, complétées par des toitures végétalisées, conférant à l’ensemble une géométrie singulière et une matérialité puissante.
Une nouvelle campagne de restauration est engagée pour répondre aux altérations apparues avec le temps : dégradations des bétons, altérations ponctuelles des pans de verre exposés aux intempéries, vieillissement des étanchéités entraînant des infiltrations. Une étude préalable a permis de préciser l’état d’origine, de diagnostiquer les pathologies et de définir les interventions adaptées. Le projet vise la conservation maximale des matériaux existants, la restitution fidèle lorsque nécessaire, et une approche respectueuse des choix constructifs et esthétiques définis par l’architecte, afin de garantir la pérennité et la lisibilité de ces deux œuvres majeures du patrimoine moderne.