Index Contact en
Publication

Atrium Patrimoine 101— Gravir la montagne

Inauguré dès le 19° siècle par un train à crémaillère, l’accès au mont Salève est renouvelé en 1932, par la construction d’un téléphérique à quelque 1100m d’altitude. L’architecte suisse Maurice Braillard dessine une gare d’arrivée atypique, aux airs futuristes,construite en proue sur le vide et livrant un panorama spectaculaire sur le bassin du Léman. Quatre-vingt-dix ans après sa création, des travaux de restauration et de réhabilitation s’avèrent nécessaires. «Les analyses ont montré que le béton originel était assez poreux, mais l’enrobage suffisamment épais a permis de limiter la corrosion des armatures, explique Claudia Devaux, architecte du patrimoine et cofondatrice de l’agence DDA (Devaux & Devaux architectes). Le principal défiétait de retirer l’enduit disgracieux appliqué dans les années 1980 sur les façades, un travail colossal et minutieux. L’opération comprenait aussi l’aménagement d’un restaurant panoramique, d’une salle de séminaire, d’un espace d’exposition et la modification de la plateforme d’arrivée ainsi que la création de terrasses accessibles; l’ensemble de ces actions visant à améliorer l’accueil du public. Nous n’avons pas voulu achever I’œuvre de Braillard, mais plutôt améliorer l’habitabilité des lieux et l’expérience spatiale du paysage », ajoute-t-elle…. Lire l’article

Inauguré dès le 19° siècle par un train à crémaillère, l’accès au mont Salève est renouvelé en 1932, par la construction d’un téléphérique à quelque 1100m d’altitude. L’architecte suisse Maurice Braillard dessine une gare d’arrivée atypique, aux airs futuristes,construite en proue sur le vide et livrant un panorama spectaculaire sur le bassin du Léman. Quatre-vingt-dix ans après sa création, des travaux de restauration et de réhabilitation s’avèrent nécessaires. «Les analyses ont montré que le béton originel était assez poreux, mais l’enrobage suffisamment épais a permis de limiter la corrosion des armatures, explique Claudia Devaux, architecte du patrimoine et cofondatrice de l’agence DDA (Devaux & Devaux architectes). Le principal défiétait de retirer l’enduit disgracieux appliqué dans les années 1980 sur les façades, un travail colossal et minutieux. L’opération comprenait aussi l’aménagement d’un restaurant panoramique, d’une salle de séminaire, d’un espace d’exposition et la modification de la plateforme d’arrivée ainsi que la création de terrasses accessibles; l’ensemble de ces actions visant à améliorer l’accueil du public. Nous n’avons pas voulu achever I’œuvre de Braillard, mais plutôt améliorer l’habitabilité des lieux et l’expérience spatiale du paysage », ajoute-t-elle…. Lire l’article

Revue
Atrium patrimoine & restauration
Date de parution
Hiver 2024
Lien externe
Article Atrium
Contenus associés